Sur la même longueur d’onde

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FR Sessenheim/Stattmatten et son entraîneur Yann Holderith

Même s’ils ont essuyé leur premier revers de la saison en championnat, la semaine dernière à Mundolsheim (2-1), le FR Sessenheim/Stattmatten et son entraîneur Yann Holderith ont réussi à s’apprivoiser depuis maintenant trois saisons.

A seulement 27 ans, le Drusenheimois Yann Holderith vient d’entamer sa troisième saison aux manettes du FR Sessenheim/Stattmatten. Pour l’instant, les débuts sont réussis, même si l’Entente a été défaite pour la première fois de la saison en District 1, le dimanche 7 octobre sur la pelouse de Mundolsheim. « Avant ce match, on était à sept victoires, trois en Coupe et quatre en Championnat », rappelle le jeune technicien. « A Mundolsheim, on s’attendait à un match compliqué, c’est le favori du groupe. »

Dans la commune l’Eurométropole de Strasbourg, Sessenheim/Stattmatten a pourtant été proche de réaliser un gros coup. A la pause, les « Jaunes » étaient devant au score. « Ca se joue sur des détails », estime Yann Holderith. « Ils mettent un penalty tout de suite en début de deuxième mi-temps. On fait ensuite une erreur sur le 2-1 puis on loupe un penalty, à un quart d’heure de la fin ».

« Je vous raconte pas les nuits que j’ai passées… »

Avant de recevoir l’AS Mertzwiller ce dimanche (15h), l’Entente est deuxième de son groupe avec 12 points engrangés sur 15 possibles. Pas mal pour un promu. Mais le coach ne s’en gargarise pas pour autant, il sait que le roue peut vite tourner dans l’autre sens. Il se souvient alors de ses débuts « compliqués », lors de son arrivée sur le banc de Sessenheim à l’été 2016. « J’ai commencé avec cinq défaites. On avait beaucoup de mutations et de mecs en vacances. Moi, jeune entraîneur qui vient tout juste d’arriver, je vous raconte pas les nuits que j’ai passées… »

Yann Holderith tient finalement bon. En fin de saison, son équipe sera même toute proche d’accrocher la montée, mais un dernier match nul face à Kaltenhouse (1-1) la privera du bonheur suprême. Le FRSS forcera finalement son destin grâce à sa troisième place acquise la saison dernière, la réforme des championnats octroyant des accessits supplémentaires.

Aujourd’hui, le technicien est comblé. « Cela fait trois ans qu’on a quasiment le même groupe, on n’a eu qu’un départ cette année. On se connait tous et on travaille bien ensemble à l’entraînement. J’ai un groupe jeune et à l’écoute. C’est un vrai bonheur d’être là ! » Et de travailler aux côtés d’un « super comité » et d’une « super Présidente (Nathalie Wagner) ».

La formule gagnante d’un club sur la pente ascendante.