Renault Mégane, un restylage qui en dit long

Après cinq ans de bons et loyaux services, la Renault Mégane se refait une beauté. Les changements ne sont pas uniquement esthétiques puisque la compacte française, ainsi que sa version break Estate, reçoivent également deux nouvelles motorisations, dont un bloc hybride rechargeable.

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La génération actuelle de la Renault Mégane soufflera sa cinquième bougie à la fin de l’année. Un âge canonique dans l’industrie automobile moderne où les évolutions technologiques s’enchaînent à grande vitesse. Pour l’occasion, la belle s’offre un coup de jeune.

Par petites touches

Les retouches esthétiques sont minimes. Comme de coutume dans ce genre d’exercice, les feux ont été l’objet des principaux soins. On note ainsi l’apparition de projecteur Full LED. Les boucliers avant et arrière ont également été revus et corrigés, tout comme la calandre qui accueille désormais une petite touche de chrome. De nouvelles jantes sont également au programme.

À l’intérieur, les évolutions sont plus sensibles. Le numérique débarque en force avec l’instrumentation qui devient digitale et un écran central plus grand, qui atteint désormais 9,3 pouces. Sa position verticale rappelle un peu ce que l’on trouve chez Tesla. On apprécie, en outre, la nouvelle disposition des commandes et la refonte de la climatisation : tout tombe bien mieux sous la main. Côté habitabilité ou capacité d’emport (389 l), rien de nouveau au programme. La montée en gamme se ressent dans l’équipement puisque l’entrée du catalogue, à partir de 23 200€, comprend déjà la climatisation manuelle, les feux de jour et projecteurs à LED, le régulateur/limiteur de vitesse, les clignotants à LED et la radio Bluetooth avec écran de 4,2 pouces.

En montant dans les niveaux, on peut profiter des capteurs de pluie et de luminosité, de l’accès et démarrage mains libres, de la climatisation automatique bizone, des vitres arrière électriques, du système multimédia Easy Link avec un écran de 7 pouces et de l’aide au parking arrière (25 200 €). Viennent ensuite l’aide au parking avant, la caméra de recul, les jantes alliage 16 pouces, les projecteurs antibrouillard, l’instrumentation numérique 10 pouces, l’écran multimédia 9,3 pouces vertical, ainsi que l’ouverture et fermeture à distance avec smartphone (29 500 €). Comptez 31 500 € pour avoir, en plus, les sièges avant sport chauffants et la sellerie Alcantara. La Mégane se hisse enfin au niveau d’une concurrence qui a déjà pris le virage de la modernité.

Hybride rechargeable

La Renault Mégane, en version berline ou break, accueille pour la première fois une motorisation hybride rechargeable E-Tech affichée à 38 500 €. Un moteur 4-cylindres essence de 1,6 l développant 90 ch est couplé à deux blocs électriques. Le principal (66 ch) s’occupe de mouvoir la bête, le second (34 ch) sert de générateur. La puissance cumulée est de 160 ch. La batterie de 9,8 kW/h offre une autonomie d’environ 50 km et l’on peut rouler jusqu’à 135 km/h en 100 % électrique.

Comme sur le Captur ou la Clio E-tech, la Mégane repose sur une boîte à crabots, plus légère puisque se dispensant des « synchros », ces petits embrayages qui alignent la vitesse des arbres. Les accélérations sont franches, malgré quelques à-coups dus au choix de boîte, et le 0 à 100 km/h est effectué en. 9,8 s. L’agrément de l’électrique est bien présent, même si l’on n’est pas scotché au siège. Quand la Mégane a trouvé son rythme de croisière, la berline fait preuve de toutes ses qualités routières. Côté consommations, les indicateurs sont dans le vert puisque l’on constate qu’il ne faut que 4,5 l pour boucler 100 km. Cette version hybride vient donc renforcer une offre solide, composée également des essence TCE 115, 130 et 160 ch et des diesel BluedCi 95 et 115 ch.