Les technologies au service des habitants

La municipalité de Brumath souhaite devenir un exemple de smart city, une ville intelligente. Ce terme est né aux États-Unis. Il s’agit de définir de quelle manière les nouvelles technologies peuvent améliorer la qualité de vie des citoyens.

0
396
Une application devrait voir le jour le mois prochain. / ©Documents remis

La smart city constitue une réponse aux défis de l’urbanisation, de la raréfaction des ressources et du changement climatique. « Aujourd’hui, presque tous les projets sont réfléchis pour y intégrer la smart city. On réfléchit à comment utiliser les technologies pour rendre service aux Brumathois », explique Thierry Wolfersberger, adjoint au maire chargé de l’urbanisme, de la voirie, des mobilités et du numérique. Par exemple, la commune a développé des parcours sportifs interactifs. « À côté des agrès de sport, on retrouvera les explications habituelles sur un panneau, mais aussi des QR codes. Ils renverront directement sur le site internet de la commune où seront listés tous les exercices qui peuvent être faits sur l’agrès », détaille l’adjoint. À terme, les utilisateurs pourraient aussi regarder des vidéos, entrer leurs performances et constater une évolution. Les lieux culturels seront aussi balisés de la même manière. Les différents parcours pourraient alors se croiser. Une séance de sport pourrait alors se transformer en sortie culturelle. Le cimetière juif ou le réservoir d’eau, par exemple, se situent sur des itinéraires VTT.

Une application multifonction

La municipalité a prévu la sortie d’une application. Cette dernière devrait voir le jour à la fin mai ou début juin. Plusieurs fonctionnalités y seront ajoutées, comme « la prise de rendez-vous pour les passeports, les cartes d’identité et même les permis de construire. Les citoyens pourront aussi signaler les problèmes qu’ils rencontrent en ville, comme les nids de poule, les lampadaires défectueux ou encore les fuites d’eau », complète Thierry Wolfersberger. La mairie réfléchit également à comment mettre en place un comptage des places de parking. « Avant, on se servait d’un cahier pour ne rien oublier. Aujourd’hui, on utilise la smart city pour faciliter les choses », conclut l’adjoint au maire.