L’école alternative prépare l’année 3

La structure associative des roseaux entamera sa 3e année d’activité en septembre. À Gries, l’école accueille une vingtaine d’enfants du niveau maternelle à la primaire. Son objectif, au-delà d’enseigner le socle de compétences classiques de l’éducation nationale, est de délivrer grâce à des méthodes d’éducation alternatives des valeurs simples et essentielles, basées sur l’écoute et l’expérimentation.

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L’emplacement de l’école des roseaux a été choisi pour sa proximité avec la forêt.

Contrairement aux autres établissements scolaires, ici, un quart des cours se déroulent en pleine nature. «Ils peuvent autant apprendre le français à l’occasion de chasses au trésor que la géométrie avec des bouts de bois», s’amuse Adeline Schwander, parent d’élève, « maîtresse pour les grands » et co-présidente de l’association de l’école. Le reste du temps, les enfants suivent le programme « Montessorri », un format d’apprentissage né en 1907 et basé sur l’autonomie, l’expérimentation et le respect du rythme de l’enfant.

« Notre objectif est de former des enfants conscients des enjeux futurs ; la coopération, la citoyenneté et l’écologie », explique Adeline Schwander. À l’école des roseaux, tous les points d’apprentissage sont décortiqués et expliqués individuellement, afin que l’élève se sente constamment en situation de réussite et comprenne ses erreurs et prenne le temps de les corriger. Ce suivi individualisé n’est possible que grâce au faible taux d’occupation des classes (6 élèves pour un adulte en moyenne), et l’implication totale des parents d’élèves dans la vie communautaire de l’école.

L’envie de faire des petits

Deux ans après l’ouverture, enfants comme parents sont devenus les nouveaux ambassadeurs de l’école Montessori. Mais aujourd’hui, le collectif de professeurs et de bénévoles aimerait trouver des tribunes pour discuter de parentalité positive et d’apprentissage bienveillant ailleurs que dans ses cercles d’initiés.

« On voudrait que ça puisse se développer un peu partout, pour que ceux qui souhaitent inscrire leurs enfants à ce genre d’écoles alternatives n’aient pas à en ouvrir une, comme nous », conclut Adeline Schwander ! C’est certainement là, le chantier qui l’attend en année 3.