Hoerdt, le judo décomplexé

Dans le marasme ambiant de cette année si particulière, le Judo Club de Hoerdt détonne en affichant +12% de licences ! La potion magique ? Des jeunes motivés, créatifs, investis, suivis par leur président.

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On a déjà eu l’occasion de souligner le travail effectué par les jeunes cadres du Judo Club de Hoerdt. Après l’été et les inquiétudes soulevées partout par la situation sanitaire, toutes les disciplines ont accusé le coup et vu partir nombre de pratiquants. Tous les clubs ? Non, car l’un d’eux résiste encore et toujours à la morosité. A Hoerdt, +12%. La recette, c’est l’entraîneur Romain Gretz qui la donne : « On a la chance d’avoir une bonne dynamique. On a repris très vite avec des mesures sanitaires très strictes qui ont rassuré les parents. On n’a eu aucun cas de contamination. Comme partout, dès qu’il y avait des cas contacts, la personne ne venait pas du tout. »

Jud.2.0 : nouveau site, page YouTube…

Le Judo Club de Hoerdt a donc le vent dans le dos, et en profite pour augmenter encore la voilure. Axe de développement ? Le digital bien sûr ! « Avec le confinement, on a voulu donner un rendez-vous hebdomadaire aux jeunes », poursuit Romain Gretz entre deux séances d’entraînement. « On a donc eu l’idée de tourner des vidéos un peu humoristiques pour expliquer de manière simple le judo. Je me rappelle quand j’étais jeune, mes parents ne comprenaient rien au judo ! (rires) » Avec Théo Zokovitch et Arthur Laurent, Romain propose donc une nouvelle vidéo chaque samedi à 20h sur une page YouTube dédiée.

Les épisodes abordent donc un thème simple et unique à chaque fois : la découverte du judo, le code moral, la ceinture et les saluts ou encore la chute… Théo et Arthur jouent les novices sous les bons conseils d’un vieux maître, interprété avec beaucoup d’autodérision par Romain, avec son chapeau vietnamien et sa fausse moustache blanche. Des vidéos ludiques, faites avec les moyens du bord, et qui trouveront leur public.

Mais ce  n’est pas tout, car un nouveau site, plus agréable, plus frais, a aussi émergé. « La fédé a fourni un kit pour héberger le site. Il y a un important virage de communication à prendre au niveau du judo. On avait l’image du bon élève, et on l’a un peu perdue. Tout ce qu’on fait, ça prend du temps, mais ça va, on est motivés, avec notre président Thierry Bos, qui nous donne presque carte blanche ! » Et ça se voit.