Salmbach : Jean-Luc Weber présente son 7e roman

Jean-Luc Weber, de Salmbach, présente son septième et dernier roman, Vol à la tire. Avec ce polar, il emmène le lecteur dans l’univers des voitures anciennes. Particulièrement productif depuis le premier confinement, l’auteur pense déjà à son prochain texte.

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Jean-Luc Weber en pleine séance de dédicaces. ©DR

Maxi Flash : L’histoire de Vol à la tire se déroule pendant la pandémie. C’est une période qui vous a fortement inspiré ?

JL Weber : Comme pour mes romans précédents, cette histoire se déroule pendant la fameuse année 2020. Cette pandémie nous a tous marqués. Pour moi, elle est l’occasion d’écrire. Je ne peux pas aller au restaurant ni au spectacle, donc j’écris et je laisse libre cours à mon inventivité.

Vous avez publié la plupart de vos livres l’an dernier.

J’ai sorti mon premier roman en 2014, puis j’ai vaqué à d’autres occupations. En 2020, j’ai publié plusieurs polars : Manon, bien sous tous rapports, sauf, Le viol de Corona, la Maison en T, et Vies et morts de JRK. J’ai toujours aimé écrire. Avant, j’écrivais et traduisais pour des revues scientifiques ou des ouvrages touristiques.

Cette fois-ci, vous emmenez le lecteur dans l’univers des voitures anciennes, un univers qui vous est cher ? 

Beaucoup de domaines m’intéressent, comme la société, la santé, l’automobile. Dans Vol à la tire, les personnages font partie d’un club de voitures anciennes et sont de grands amateurs de la marque alsacienne Mathis. Lors de l’une de leurs sorties, un drame se déroule. Celui-ci cache en réalité une autre histoire, celle d’un vol dans une banque, qui lui-même cache une autre affaire. Il y a en réalité plusieurs histoires dans ce roman ! Une partie des faits se déroule en Alsace, mais l’intrigue se passe dans un coin reculé du Morvan.

Avez-vous déjà entamé votre  prochain suivant ?

Oh oui, je travaille sur mon 8e roman. Je pense qu’il sera prêt pour la fin de l’année. J’ai trouvé le sujet, j’ai une idée de l’histoire. Mais souvent, quand j’écris, je ne sais pas quelle sera la fin ! C’est comme si mes personnages s’autonomisaient. Au fur et à mesure de leurs répliques, je change de direction. C’est assez libre. Plus tard, j’aimerais également me lancer dans la rédaction d’un ouvrage philosophique, ce qui est plus ambitieux, mais, je ne me fixe pas d’objectif précis, je suis mes envies.