Haguenau – Chamsoudinov Baysangur prépare son prochain combat

À 19 ans, il cumule déjà quatre victoires pour zéro défaite en MMA, ce sport de combat qui mêle plusieurs disciplines. Le jeune homme prépare actuellement son prochain rendez-vous, en octobre à Paris.

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Le jeune homme cumule quatre victoires. DR

Il n’est professionnel que depuis un an et demi et déjà, sa lancée dans le monde du MMA s’annonce positive. Il faut dire que pour Chamsoudinov Baysangur, c’était un objectif de départ : ceinture noire de judo, il a aussi pratiqué le kickboxing, avant de se consacrer au MMA, le Mixed Martial Arts.

« J’aime ce sport depuis que je suis petit. J’ai fait du judo pendant une dizaine d’années, mais je savais déjà que la finalité serait de faire du MMA », se souvient le Haguenovien de 19 ans. Son dernier combat remonte à février 2020, au 100% Fight, à Paris. Depuis, le Covid s’en est mêlé : « Dans ce sport, la chose la plus importante, c’est le palmarès, plus que le niveau des combattants », explique-t-il.

« S’il n’y avait pas eu la crise sanitaire, j’aurais peut-être pu accumuler plus de victoires. Là, ça serait déjà une autre histoire: j’aurais pu intégrer de grosses organisations. Le Covid ralentit les performances sur la carrière, pas sur le niveau », ajoute le sportif qui combat dans la catégorie des -77 kilos. Il ne s’en cache pas : il ambitionne de décrocher la ceinture de l’UFC (Ultimate FightingChampionship) la puissante organisationnord-américaine.

Le champion s’entraîne à Sarrebourg. DR

UNE CINQUIÈME VICTOIRE ?

Chamsoudinov Baysangur bénéficie de sponsors qui lui permettent d’acquérir du matériel. Il y a certes les primes versées lors des combats, mais Chamsoudinov Baysangur a aussi un petit boulot qui lui permet de consacrer l’essentiel de ses journées à ses entraînements. Pour parfaire sa technique, il a récemment suivi un stage en Tchétchénie, où il est né.

« J’ai appris plein de détails sur la lutte contre la cage : emmener l’adversaire, le faire tomber, le coincer », précise le champion. Arrivés en France en 2006 à l’âge de 4 ans, lui, ses parents et ses trois frères ont d’abord vécu à Strasbourg dans un centre pour réfugiés. Ils ont ensuite déménagé à Haguenau, à la Musau. « C’est une super ville ! », sourit- il avant d’ajouter : « Elle n’a pas les désavantages d’une grande ville ». Déjà concentré sur son prochain combat en octobre, à Paris, Chamsoudinov Baysangur ne vise qu’une chose : ajouter une cinquième victoire à son palmarès.