Gilles Burgard : « Il faut relancer la machine »

Trois clubs en Alsace ont bénéficié d’une dotation de Butagaz, le partenaire de la Fédération Française de Handball. Parmi eux, le HBC Rhénan, le club de Drusenheim-Herrlisheim. L’occasion de faire un point avec un président combatif, Gilles Burgard.

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Touché par la crise sanitaire, le HBCR fait tout pour repartir de l’avant. / ©HBCR
Maxi Flash : Tout d’abord, comment vous êtes-vous retrouvés avec ces jeux de maillots ?

Gilles Burgard : Comme tous les clubs, on a reçu un mail de la fédération, et notre secrétaire a décidé de tenter le coup. Courant décembre, on a été informés que nous avions été sélectionnés. On a reçu des équipements complets Adidas pour deux équipes de jeunes, avec quelques goodies. Si on valorise, on n’est pas loin de 1000€. Pour un petit club comme nous, c’est sympa !

Comment se porte le HBC Rhénan ?

C’est un club qui a 40 ans, et qui compte aujourd’hui 120 licenciés. On a perdu 25% des effectifs avec la crise Covid. On a deux équipes seniors, avec l’équipe Une qui évolue en Honneur Régionale, une équipe U15, U13, U11, l’école de handball, et le baby hand. Pour l’école de Hand (6-9 ans), on est labellisé Argent sur des critères de formation des éducateurs, de matériel pédagogique, ainsi que de promotion du hand, auprès des écoles ou sur de l’événementiel.

Label Argent, ça doit être une fierté pour un club comme le HBCR !

C’est un projet qu’on a mis en place quand j’ai pris la présidence en 2013. L’objectif était de développer les jeunes. Il n’y avait pas de label, pas d’école d’arbitre… Notre exigence, c’est qu’il y ait au moins un éducateur formé par équipe. Après, il peut être assisté par un parent ou un jeune qui a envie, mais le cadre, il doit être diplômé.

Comment on enraye la perte des licenciés ?

C’est vrai qu’à l’époque où on s’est tourné vers Drusenheim pour avoir d’autres créneaux qu’à Herrlisheim, on est monté jusqu’à 180 licenciés. Il faut relancer la machine, même si on sort d’une période compliquée. Le problème est aussi au niveau du bénévolat : il y a trop d’exigences qui descendent de la fédération, des quotas, etc. Sans compter l’intégration au Grand Est qui n’a pas été simple à gérer. Cela fait que les bénévoles ne prennent plus leur pied ! On a affaibli le bénévolat, alors qu’un club comme le nôtre n’a que ça, personne n’est salarié.
Prochain match : HBC Rhenan – Lynx Mulhouse / Dimanche 6 mars, 16h, gymnase de Herrlisheim