Bouxwiller : En balade sur le Bastberg

Suite de notre série en mode randonnée, cette fois sur « les sentiers de découverte » de Bouxwiller. On prend le pique-nique, la voiture et on y va. Ah oui, et les enfants aussi.

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2013
Imbsheim se dévoile derrière quelques pieds de vigne. ©SR

C’est parti pour Bouxwiller. C’est joli Bouxwiller. Mais là, c’est le Bastberg qui nous attire. Le nom, on le connaît, mais impossible de situer précisément. Le départ des sentiers se fait sur les hauteurs, avec un parking facile d’accès. On surplombe déjà un peu les alentours, les champs, les forêts, les villages. Une grande allée nous invite à la suivre. 

C’est plutôt plat pour commencer, les enfants ont amené un ballon et se font des passes en marchant. C’est très tranquille, très calme. Première curiosité pour nos petits aventuriers : « Un temple maya ! » – « Ou une termitière géante ? » De loin, pas facile à dire. De près, il s’agit en fait de « chorten », des constructions de pierre de trois, quatre mètres de haut. Chaque chorten est constitué d’une pierre différente, témoin de la richesse géologique du Bastberg. 

« Et tu sais qu’on trouvait ici plein de fossiles ? C’est même connu dans toute l’Europe !
– C’est vrai ?! Bon alors on laisse maman partir devant et nous on cherche des fossiles ! » 

Vue à 360°

Non, on continue à marcher. Le tilleul de Goethe, majestueux, nous interpelle. Il a été planté là au milieu du 19e siècle pour rappeler le passage du poète en 1770 à Bouxwiller. Le chemin s’élève, entre prairies nues et arbustes fournis. Nous arrivons facilement au sommet, à 326m d’altitude, mais d’après le plan, quelques chortens sont passés à la trappe. « Mais j’avais dit moi qu’il fallait suivre le panneau avec le rond ! » Peut-être bien. 

La vue à 360° est somptueuse. La vue sur Griesbach et surtout sur Imbsheim, à travers les vignes, est épatante et reposante à la fois. « T’as pas des bonbons dans ton sac ? » La boucle se poursuit dans ce paysage qui ne laisse à vrai dire pas présager de son patrimoine hors norme, avec des insectes ou des orchidées que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Trois circuits de 2,5, 4,2 et 6km vous permettent d’en avoir un aperçu, sans grande difficulté, y compris pour les plus jeunes râleurs. « C’est beau, mais on peut rentrer maintenant ? »

©SR