Des crash-tests pour sensibiliser les élèves

Dans le cadre de sa politique de sécurité routière et comme tous les ans depuis 2013, la Communauté d’Agglomération de Haguenau a organisé une opération « crash-tests pédagogiques ». Pendant deux jours, des lycéens de deux établissements ont été sensibilisés aux dangers de la route.

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Des crash-tests pour reproduire au mieux la violence d’un accident / ©Ville de Haguenau

Le jeudi 30 septembre sur le Quai des Pêcheurs de Haguenau et le vendredi 1er octobre au Lycée Goulden de Bischwiller, plus de 1200 jeunes en classes de seconde et de première ont participé à l’opération. Sur place, les lycéens ont pu assister à plusieurs animations : un crash-test entre une voiture et un scooter, des tests de freinage et un débriefing sur l’accident. Pour Yoann Véron, coordinateur sécurité routière à Haguenau.

« C’était une opération choc. Le crash-test a vocation à marquer les esprits. Quasiment aucun jeune présent ces deux jours n’a vécu un accident. Ils en avaient juste un imaginaire. L’objectif c’est de les ramener à la triste réalité et leur montrer les conséquences qui peuvent découler d’un accident. On n’est pas dans un jeu vidéo quand on est sur la route. »

De nombreux partenaires ont propose des ateliers de sensibilisation. / ©Ville de Haguenau

Des partenaires et des ateliers thématiques

Sur les deux jours, la Communauté d’Agglomération de Haguenau a convié plusieurs partenaires : « Les pompiers et le SMUR étaient présents pour sensibiliser aux premiers secours ; les forces de l’ordre pour parler de drogue, d’alcool ou encore de vitesse ; des associations pour évoquer la violence routière et des auto-écoles pour informer sur la vitesse et le temps de réaction », détaille Yoann Véron.

« Cette année, il y avait une grosse nouveauté : une partie sur les trottinettes électriques. L’idée c’était de les sensibiliser sur ce nouvel engin : comment s’en servir, où rouler et comment se protéger pour se déplacer de manière sécurisée. L’objectif en ce début d’année scolaire, c’est que les jeunes puissent se déplacer en toute sécurité. Si on arrive à faire passer des messages de prévention, on a gagné », conclut le coordinateur à la sécurité routière.