Daft Rider 67 slalome toujours en Alsace

Voilà plusieurs années que Daft Rider 67 arpente les routes alsaciennes sur son skateboard électrique. Ce vidéaste, qui souhaite pourtant rester anonyme, s’est fait connaître en 2018 après la publication d’une vidéo en skate pour l’Office de Tourisme de Haguenau. Un petit succès qui lui avait d’ailleurs valu un article dans Maxi Flash.

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Comment les choses ont-elles évolué pour vous, depuis la sortie de votre fameuse vidéo à Haguenau, fin 2018 ?

Il s’est passé beaucoup de choses cette année. En plus de mes sorties habituelles, j’ai pu participer à plusieurs événements comme la formula E, à Paris. Une course avec des véhicules 100 % électriques. Cet été, de retour en Alsace, mon projet le plus important m’a emmené à Obernai pour réaliser une vidéo semblable à celle faite à Haguenau. Ça s’est aussi concrétisé grâce à l’aide de la police municipale qui a bloqué les routes. Un beau succès. Ils étaient très satisfaits de la prestation ; il faut aussi dire que c’est encourageant d’avoir droit à ces attentions.

Vous avez grandi à Brumath. En tant que skater, qu’est-ce que ça vous a fait de voir arriver la pump track au stade Rémy Huckel ?

La municipalité a eu une très bonne idée. C’est vraiment quelque chose qui manquait dans la région. Les deux parties «skatepark» et «pumptrack» sont plutôt bien agencées, et les possibilités sont plutôt intéressantes. Cela dit, vu ce que j’y fais et vu mon âge, je préfère m’amuser sur la pumptrack ! J’y vais une fois par semaine, seul ou avec mon fils, là où j’allais plutôt faire du street-urbain et du hors-piste avant. J’ai encore vu des jeunes y faire des figures cet après-midi, il y a toujours pas mal de monde. C’est une très belle surprise.

Votre spécialité, ce sont les équipements motorisés. Comment voyez-vous l’évolution de la pratique en France ?

Pour l’instant ça reste un marché de niche et très spécialisé. Heureusement, ça risque de se démocratiser, notamment grâce au succès des trottinettes électriques, les premiers véhicules du genre disponibles au grand public. Il faut dire que c’est aussi un budget à la base: pour un bon skateboard électrique, ça commence à 400 et ça peut aller jusqu’à 2000 euros. D’un autre côté, niveau législation, ça va plutôt dans le bon sens puisqu’on vient de rentrer dans le code de la route. Il est tout à fait possible aujourd’hui de rouler sur une piste cyclable en toute légalité, et même d’emprunter les chaussées en agglomération dans la limite des 25 km/h. C’est quelque chose de très positif pour la démocratisation de la pratique.

Quels sont vos projets pour cette année ?

Comme l’an dernier, le projet est de faire au moins une grosse vidéo, mais aussi quelques petites autres. Je pense déjà à aller du côté de Wissembourg pour continuer cette série. C’était le projet de l’an dernier, mais Obernai est passé devant. Il y a aussi tous les événements locaux, plus ou moins en rapport avec le sport. Pour l’instant, je reste fidèle au skateboard électrique, et je compte bien continuer, on verra bien ce que l’avenir nous réserve ! 

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