Clément Stoll « heureux de retrouver une place de titulaire »

On l’avait quitté en 2021 l’épaule en vrac, et un peu de spleen au fond de la voix. La saison n’avait pas été à la hauteur des attentes du Hoerdtois Clément Stoll. 2022 se présente sous de meilleurs hospices.

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Clément Stoll va retrouver une place de titulaire en championnat du monde d’endurance et va collaborer avec Franck Pato et Triumph au développement d’une nouvelle 765cc. ©Clement Stoll
Maxi Flash : Clément, comment va l’épaule ? Où en es-tu physiquement ?

Clément Stoll : J’ai repris le travail début janvier, ainsi que les entraînements physiques. Pour l’instant, ça va. Je ne dois pas forcer dessus, mais je n’ai aucune douleur. D’ici le début de la saison, ça sera bon ! J’ai fait un peu de mini-moto sur des circuits de karting, et ça s’est bien passé. Je pense que c’est derrière moi, maintenant il faut foncer !

Comment se présente l’année 2022 ?

Je vais pouvoir m’engager sur le championnat du monde d’endurance, avec les quatre courses : 24 h du Mans, Bol d’Or, Spa et l’Indonésie. Je vais pouvoir faire le championnat complet en catégorie Superstock avec Univers Racing sur une Kawasaki. C’est une équipe jeune, mais qui a déjà fait les 24 h du Mans. C’est une équipe avec du potentiel, qui travaille bien, c’est sérieux. Et puis les deux autres pilotes, je les connais, on a déjà roulé ensemble, je suis content.

Quels objectifs vous pouvez vous fixer ?

On est sans pression. Vu que c’est une nouvelle équipe, on y va pour faire le mieux possible, mais sans se donner d’objectifs précis. Chaque pilote se donne des objectifs, moi j’ai envie de faire des podiums, mais après c’est dur de se situer. Mais si tout se passe bien, il y aura des résultats. Les trois pilotes ont le même gabarit, de l’expérience, des chronos identiques… Je pense que niveau régularité, on sera pas mal ! Si on évite les chutes, et qu’il n’y a pas de souci mécanique, on devrait être bien à l’arrivée. Je suis surtout heureux de retrouver une place de titulaire que j’attendais depuis 2019. Les 24 h du Mans, j’avais vraiment envie de les refaire… Quand t’arrives au bout, c’est des sensations de fou.

Tu vas aussi collaborer avec Triumph ?

Je vais participer au développement de la nouvelle Triumph 765cc, avec Franck Pato que je retrouve (les deux hommes ont déjà collaboré par le passé, ndr). C’est une nouvelle moto, qui ne peut rouler ni en 600cc ni en 1000cc. En Angleterre et en championnat du monde, il y a des dérogations, avec un règlement spécial, mais pas en France. Donc on va faire du roulage pour améliorer les amortisseurs, la fourche, les électroniques… En espérant que l’an prochain, elle pourra faire un championnat de France.