Ciel et pierres au Grand Wintersberg

L’Alsace du Nord regorge de coins où l’on peut se promener avec un objectif à atteindre : cette fois, il est double, toucher le ciel à la tour du Grand Wintersberg et les pierres au camp celtique du Ziegenberg.

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Les pierres qui entouraient le camp celtique semblent susurrer des légendes anciennes. / ©SB

Casse-croûte, sac à dos, bonnes chaussures et direction Niederbronn, pour atteindre le col de la Liese par une route forestière depuis l’usine Celtic, ou à hauteur de la maison forestière du Riesthal. À l’arrivée au chalet du Club vosgien, une jolie aire de jeux attend les enfants, avec tourniquet, balançoires et balancelles, le temps que les parents se restaurent avant une courte marche vers le sommet du Grand Wintersberg.

581m, le point culminant des Vosges du Nord

Le chemin qui serpente en escaliers débouche sur une grande étendue plate, où se dresse déjà la tour de 25 m, érigée en 1890 à une altitude de 581 m, le point culminant des Vosges du Nord. Dans l’escalier en colimaçon, les enfants s’affairent à compter les marches sans jamais trouver le même nombre, et une fois au sommet, une splendide vue panoramique s’offre aux grimpeurs. Les ondulations bleues des Vosges, plus foncées de la Forêt noire, toute la plaine d’Alsace, voire le plateau lorrain par temps découvert, s’étalent à perte de vue.

Une brise bienvenue fait baisser les températures de ce coin de forêt aux sapins et hêtres majestueux. À la sortie de la tour, le chemin redescend en lacets bien aménagés, avant de déboucher sur une large voie en pente…qu’il faudra monter au retour ! Au bout d’une demi-heure, une butte apparaît, avec des pierres de grès rose amoncelées à gauche,
à droite.

Un pont aérien vers le Jardin des fées

Ce sont les restes du camp celtique du Ziegenberg aux origines méconnues : un mur qui rappelle le mur païen, un rocher fendu, un belvédère avec point de vue, et l’imagination fait le reste. Ici un feu de camp, là une table, des animaux peut-être, et pourquoi pas un pont aérien pour relier les montagnes entre elles ? Comme le rapporte la légende, les dames blanches le traversaient pour atteindre le Jardin des fées en face, près de la Wasenbourg. Il n’est pas rare de croiser là des magnétiseurs, voire des druides, ou simplement des petits lutins qui collent leurs oreilles aux pierres pour les entendre murmurer… 

La vue panoramique du haut de la tour du Grand Wintersberg
est époustouflante.