Basket – Léopold Cavalière : « J’ai envie d’être imposant »

La saison de Betclic Elite redémarre. La SIG Strasbourg fera encore une fois partie des équipes qui vont compter dans le Championnat de France. Et même face aux armadas de Monaco ou de l’ASVEL, l’intérieur Léopold Cavalière est convaincu qu’il y a toujours un chemin à se frayer.

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Léopold Cavalière à l’aube d’une nouvelle saison sous le maillot strasbourgeois. / ©S.R.
Léopold, avant d’attaquer le championnat, un mot sur la préparation…

Une prépa assez décousue, parce qu’on n’avait pas le Rhénus d’entrée, on n’avait pas tous les joueurs, et je suis allé au Québec pour un tournoi de 3×3… Malgré ça, sur les derniers matchs de pré-saison, on voit une progression. On a le groupe presque au complet. Le coach est rentré de l’Euro Basket, les principes de jeu se dessinent. C’est assez prometteur.

À quoi faut-il s’attendre cette saison dans le jeu ?

Il faut s’attendre à une certaine continuité. On a le même manager général, le même coach, on a gardé la moitié de l’équipe. Ce ne sera pas une SIG complètement différente. On est là où on veut être depuis deux ans, même si l’an passé, on a eu un petit coup de mou sur la fin, septièmes, ce n’était pas dans nos objectifs. On va rester sur une équipe avec beaucoup d’envie, d’intensité, qui ne lâchera rien, avec la petite pincée de talent qu’il faut qui sera ramenée par certains joueurs, notamment notre nouveau meneur, Marcus Keene. Chaque année, le staff essaye d’affiner au maximum pour trouver cet équilibre entre intensité, volonté et talent. Et j’espère qu’on va se rapprocher de ce parfait équilibre.

Comment se situe la SIG aujourd’hui, dans la roue de Monaco, l’ASVEL, Paris… Quelles sont les armes pour perturber cet équilibre qui se dessine ?

Honnêtement, c’est compliqué, parce que l’argent, c’est le nerf de la guerre. Ça ne fait pas tout, mais ça aide énormément. Maintenant, on a vu que la SIG est capable d’aller battre ces équipes. Monaco, on les a joués 6 fois, on a gagné 3 fois. Le basket, c’est un beau sport, parce que l’argent ne fait pas tout non plus ! Objectivement, c’est plus compliqué sur une série de play-offs d’aller chercher une équipe qui a une profondeur de banc supérieure.

Tu es le joueur le plus capé de la SIG en Champions League (42 matchs), toujours international du 3×3… Quelles sont tes ambitions personnelles ?

Rester en bonne santé. J’ai vu la différence entre ma première et ma deuxième année. J’ai eu moins de blessures, et j’ai pu m’exprimer à 100%, ça s’est ressenti dans mon impact dans le jeu, sur mes lignes de stats… Maintenant, ça va être d’aller un step au-dessus, de prendre de plus en plus d’importance dans le jeu. Le 3×3 m’apporte beaucoup en agressivité ou en prise d’initiative, tu peux pas te cacher. J’ai envie de m’imposer dans cette rotation et dans ce championnat.