Baptiste Mischler : « Ça leur met des étoiles dans les yeux »

Le 30 mars dernier, le champion de France du 1500 m, Baptiste Mischler était sur ses terres brumathoises pour un échange joyeux et convivial avec une trentaine d’enfants du secteur.

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Baptiste Mischler a pris du plaisir, entouré d’une joyeuse bande de gamins. / ©S.R.
Maxi Flash : Ce sont des rendez-vous que tu aimes ?

Baptiste Mischler : Bien sûr! Depuis mon retour des JO, je suis pas mal sollicité sur d’autres choses, mais pour moi c’est une évidence parce que je sais qu’à leur âge j’aurais adoré qu’un Mehdi Baala vienne prendre du temps, mais ça n’a pas pu se faire. Du coup, je prends ma part de responsabilité de faire découvrir l’athlétisme, ce qu’est mon quotidien. On fait des Jeux olympiques, mais il y a aussi un engagement auprès des jeunes pour les pousser à faire du sport, à se dépenser, à bouger, pour se sentir bien dans son corps tout simplement.

Le coup de pistolet par exemple au départ de la course, c’est quelque chose qui peut marquer les esprits et donner envie ?

Oui, il y en a qui se sont bouché les oreilles, ils ont été surpris ! C’est vrai que ce sont des choses un peu atypiques, comme les starting-blocks aussi… Ça leur met des étoiles dans les yeux. J’ai bien aimé aussi le moment de coordination, où certains pensent que c’est facile, et puis finalement ils font un peu moins les malins ! À leur âge j’étais exactement pareil, et ça me fait sourire. C’est un vrai plaisir pour moi.

Un point sur ta saison…

Il y a les championnats du monde cet été, à Austin aux États-Unis, et trois semaines après, les championnats d’Europe, à Munich. Deux gros objectifs, avec une année assez serrée niveau timing, puisque fin juin il faudra avoir les minimas. J’ai eu une saison d’hiver galère, avec une chute, des contre-performances… Je n’ai pas réussi à monter sur le podium du 1500 m en salle aux France. Je me suis pris une bonne claque cet hiver. Ç’a été un peu dur de se remettre dans le bain après les Jeux, il faut travailler, il faut persévérer, et garder le cap. Le mental c’est hyper important, je prêche la bonne parole, mais il faut que je me l’applique à moi-même ! J’ai fait une année exceptionnelle en 2021, là on voit que ce n’est pas la même réalité, il faut trouver les solutions.

Tu as aussi parlé de Paris 2024, quelles sont les étapes pour arriver au sommet ?

L’objectif, c’est d’être finaliste à Paris. Donc là, l’objectif c’est de me qualifier pour les Mondiaux, et de passer le premier tour, qui m’a souvent échappé. Pareil aux championnats d’Europe, aux Jeux, je suis aussi sorti en séries, donc là l’idée c’est de passer en demi-finale, pour que d’ici deux ans et demi, à Paris, je sois en finale.