Albano Olivetti : « J’aimerais de la stabilité »

Après un mois de janvier ponctué d’une victoire en double à Quimper, Albano Olivetti espère franchir un petit cap en 2022, et entrer dans le Top 100 mondial de la spécialité. 119e au moment de raccrocher le téléphone, il sait qu’il a de nombreuses finales à défendre. Mais justement, ce qu’il veut, maintenant, ce sont les titres en Challenger, pour retourner tâter de l’ATP plus régulièrement.

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Le Haguenovien, à gauche, devrait retrouver régulièrement David Vega-Hernandez cette saison. / ©Instagram Olivetti / marion mochet
Maxi Flash : Albano, en début d’année, sur les premiers matchs, tu sentais que tu pouvais faire un gros résultat rapidement ?

Albano Olivetti : C’était un peu bizarre en fait. En Italie (à Forli), je devais jouer avec Pierre-Hugues (Herbert), qui a eu le Covid, et je me retrouve avec Dustin Brown, un super joueur, mais qui avait mal au genou. Difficile de faire un parcours, surtout qu’au 2e tour, je joue un peu moins bien. Ensuite, je dois jouer avec Vega-Hernandez, qui tombe malade, et j’ai réussi à trouver Quentin Halys au dernier moment. Là, on joue vraiment bien, et c’est assez improbable qu’on perde au 2e tour. Finalement, j’ai plus de réussite à Quimper, avec Vega-Hernandez. C’était la première fois qu’on jouait ensemble en match officiel, et ça s’est bien passé.

Pourquoi « en match officiel » ?

On se connaissait depuis un moment. À Metz par exemple, on était tous les deux partenaires de joueurs de simples, donc on jouait ensemble en attendant, et on gagnait des matchs d’entraînement… On s’était dit qu’on pourrait commencer l’année ensemble et voir ensuite. C’est un joueur solide, très bon retourneur, on est assez complémentaires.

Enfin un peu de stabilité dans tes partenaires de tournois ?

L’an dernier, j’ai joué avec 14 partenaires différents, c’est quand même beaucoup. Mais là, avec ce que je t’ai déjà dit, je suis à 6 partenaires en 6 semaines, je suis parti pour un record ! (rires) En réalité, j’aimerais de la stabilité en Challenger, sans doute avec Vega-Hernandez, et après pour les ATP, il faut trouver le mec qui me fait entrer. Ce sera le cas avec Benjamin Bonzi avec qui je vais pouvoir jouer Marseille. Les ATP, ça te donne plus de points, ça va plus vite, mais faut y arriver…

On est obligé de poser la question : comment as-tu vécu la victoire de Nadal à l’Open d’Australie ?

C’est impressionnant. Cette faculté qu’il a à accepter le défi, et à passer au-dessus. C’est phénoménal. Il est inspirant en fait. Je n’étais pas très fan à la base, mais il force l’admiration. C’est le plus grand combattant de l’histoire de notre sport. S’il est en forme, ça reste un favori pour Roland-Garros.